Joseph Kieffer

67200 Strasbourg

 

Dernière participation aux ateliers ouverts
2017

 

Techniques

  • Objet
  • Sculpture

 

contact

8 rue de la rivière
67200 Strasbourg

kieffer.joseph@gmail.com
tél : 06374081997408199
josephkieffer.blogspot.fr

 

     

    présent dans l'atelier

    La SemenceRIE

    Présentation

    Les barrières Vauban, aussi appelées « Barrières de police » sont destinées à former une enceinte pour encadrer et canaliser un groupe de personnes. On les voit apparaître dans l’espace public lors des défilés, des manifestations sportives ou politiques, et de manière générale dès qu’une foule se prépare. La barrière doit être solide (acier étiré à froid), résister aux intempéries (galvanisation par trempage), pouvoir se déployer rapidement en un cordon infranchissable. Elle doit répondre à des normes strictes, comme l’écartement des barreaux inférieur à onze centimètres (la largeur du crâne d’un enfant). C’est une cage mobile, placée par une autorité. J’y vois une image de la frontière, mais aussi de la peur, de la séparation, du jugement, du pouvoir. Et je voudrais la voir danser.

    Joseph Kieffer joue en permanence, mais de manière appliquée. Il contient une multitude de choses mouvantes, ambiguës, colorées, rebondissantes, naïves et sexuelles. Parfois il les laisse échapper et murmure en même temps des explications bidon. Son travail artistique navigue entre différentes disciplines et se divise en plusieurs sous-univers, chacun ayant ses propres débuts de sous-groupes, et dont on ne peut prendre la mesure réelle qu’en considérant chaque croquis comme une maquette de sculpture monumentale. Passionné par les outils, il les collectionne de manière compulsive, les utilisant souvent à rebrousse-poil, et aime pouvoir les « balancer à l’autre bout de l’atelier ». Il ouvre volontiers la porte aux surprises, aux accidents et aux bêtes sauvages.

     

    Parcours

    Joseph Kieffer nait en 1982 à Strasbourg, grandit à St Julien sous les côtes, dans la Meuse, passe son diplôme à l’ENSADS en 2005, traverse l’océan Atlantique une douzaine de fois et partout où il va, il se fabrique un atelier.